Audio list — 3 audio files from one album Le pays basque, c'est une petite communauté joyeuse à cheval entre la France et l'Espagne, qui au mieux fait rigoler tous ses voisins, et qui s'est imposé sa petite langue hermétique à toute compréhension. Quelqu'un a un dico ? Je cherche à traduire "zuzendaritzapean". Bon, ça va bien deux minutes, quoi. Alors rendons ses lettres de noblesse au pays basque, où le climat est quand même bien plus agréable que les rues parisiennes.Le rock progressif aussi est une petite communauté joyeuse, à cheval entre plusieurs genres musicaux, et personne ne nous comprend non plus quand on parle en kobaïen ou en jonandersonien. Alors forcément, un groupe de folk-rock basque, ça doit poutrer sévère, non ? Ah ben oui, là, direct, tout de suite, oui oui oui. Ecoutez Haizea par exemple, c'est très très bien Haizea. Et puis surtout Itoiz. Oh, mais quel incroyable hasard, justement j'allais vous parler d'eux ! Né en 1978, le groupe a sorti quelques excellents albums progressifs avant de se ranger dans des contrées plus connues mais tout aussi respectables. Reste que le meilleur point d'entrée à l'univers d'Itoiz est le très mélodieux Ezekiel, album-concept sorti en 1980 : un pur joyau où rien, absolument rien n'est à jeter. Et surtout pas le déchirant Ezekielen esnatzea II qui redonne ses lettres de noblesse à l'orgue de Hammond, ni le très aérien Ezekielien erantzuna qui, après un prologue chanté par une fillette, fait la part belle au saxo. Mais pourtant, tout cela n'est encore rien face au choc ressenti à l'écoute de la déesse chantant Ezekielen (oui, encore) ikasgaia. Si je devais résumer l'album en quatre mots, ce serait : Goran Bregovic goes progressive. Longtemps avant cet autre grand artiste (qui dans les années 70, avant de travailler pour Emir Kusturica, faisait d'ailleurs du... rock progressif dans le groupe Bijelo Dugme, superstar en Yougoslavie), Itoiz a réussi à tirer la substantifique moëlle d'une musique profondément ancrée dans l'imaginaire collectif de l'Europe du sud. Oh là là, qu'est-ce que j'écris bien des fois. Heureusement que je suis là pour me le dire parce que ça ne risque pas d'arriver dans les commentaires. Vous savez que vous pouvez commenter les artistes, hein ? Et même leur donner des notes. C'est trop fort, la nouvelle technologie, les souris les internettes, tout ça.
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:wub:Mes dernières présentations en date essaient de remplir leur rôle de façon plus ludique que ce que j'ai pu voir sur les autres sites web sur le prog... Histoire de donner envie de les lire, peut-être ;)
Si on était capables de faire des commentaires aussi chiadés que les tiens, tu ne mériterais plus ta place de leader, voyons...
Alors, on se retient -_-
Je ne sais rien du basque sauf que c'est une langue à part entière et qu'on sait pas très bien d'où elle vient.Paraît-il qu'elle a des ressemblances troublantes avec le japonais... En tout cas pas dans le vocabulaire :mdr:
J'ai bien aimé cette musique et cette voix. Mais trop court pour mettre en boucle : y en a pas d'autres ?Si, si... Mais c'est la seule chanson à être interprétée uniquement par cette femme. Les autres ont pour la plupart une voix masculine. Qui est très bien, aussi, mais un peu nasillarde, comme la voix masculine de Comus (voir extraits correspondants). C'est également un peu moins éthéré, mélodiquement. Du coup je les réserve pour plus tard, si y'a de la demande... Je compte, +1 donc pour les demandes ;)
C'est très sympa... Le dernier "nouveau" groupe que j'avais découvert était "the Watch" , un groupe Italien!Pas extraordinaire ni très original comme groupe, mais bon leur prestation en ouverture du concert de The Musical Box était tout à fait honnête. :)
Au bout d'un moment, on ne fait plus assez l'effort de découvrir des nouveautés, là c'est l'occasion...C'est le but ! ^_^